Vigne, vin et Culture
La culture de la vigne, au Domaine Rotier, c’est l’ordinaire des jours, notre métier, notre ADN. Bien loin d’une routine, car chaque année est différente, il y a toujours à apprendre. Le travail de la vigne en bio, c’est aussi une culture à acquérir. Elle est passionnante car il n’y a jamais eu autant de connaissances à son sujet.
Autant la vigne est une culture issue de la terre, autant le vin ne se cultive pas. Il ne naît pas naturellement. Il faut pour son élaboration une intervention humaine. Elle vise à éviter que le jus de raisin qui fermente naturellement ne devienne du vinaigre, ce qui est son devenir normal. Faire un bon vin, tenter faire très bon, de le faire excellent, est donc un aussi savoir, une culture.
Cela fait longtemps que l’idée nous trottait dans la tête d’associer culture de la vigne, culture du vin et Culture tout court. Le beau et le bon ont toujours partie liée…
Théâtre aux vignes
L’occasion était trop belle d’associer le Domaine Rotier avec Estelle Rotier (la fille d’Alain pour ceux qui n’auraient pas suivi !) et ses amies Manon Castellano et Candice Gatticchi, jeunes actrices qui viennent de créer leur compagnie théâtrale. Ainsi est né “Théâtre aux vignes”.
Les représentations des 13 et 14 juillet constituaient donc une première. C’était le premier événement théâtral au Domaine Rotier “au milieu des vignes” et une des premières représentations de la jeune troupe une fois leurs études terminées.
Beaucoup d’émotion, donc, mais aussi beaucoup de joie et de bonheur. Sur un texte librement adapté d’une nouvelle de Pierre Notte “Une Révolution”, elles nous ont offert un spectacle formidable. A mi chemin entre la farce et la comédie musicale la pièce a été jouée avec une énergie débordante. Un thème d’actualité en ce weekend de Fête Nationale ! Mêlant une réflexion sur richesse, pauvreté et pouvoir à la veille de la Révolution française, il est assez aisément transposable à d’autres époques… Des puissants imbus de leur pouvoir et déconnectés de la réalité, un conseiller gravitant dans leur orbite : toute ressemblance avec des personnages ou des faits, existants ou ayant existé, ne pouvait être que pure coïncidence !
Il n’y a pas eu de prise de la Bastille (bien que l’on ait entendu tonner le canon, merci à Chloé à la technique), ni même de prise de tête ! La soirée s’est terminée par un banquet républicain samedi soir devant le caveau. Les vins de Gaillac du Domaine Rotier ont fait honneur aux artistes et à la cuisine de Sandrine et Antoine Caramelli du restaurant Le Lautrec à Albi. Le dimanche, un buffet populaire plus décontracté, a clos ces deux belles journées.
Rendez-vous en 2020 pour une deuxième édition ? Qui sait, l’idée est lancée, et le deuxième weekend de juillet beaucoup plus long…
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