Cette fois c’est fini : après un dernier tri de Vendanges tardives nous avons ramassé les grappes qui restaient pour les doux et tout est dedans!
Soulagement et joie d’avoir terminé.
Dans un premier temps il faut bien reconnaître que c’est le soulagement qui l’emporte. Après presqu’un mois et demi de vendanges la fatigue se fait sentir, à la vigne, le nombre de vendangeurs s’amenuise, et à la cave, le patron tombe de l’échelle, bref il est temps que ça s’arrête! Pour ne rien arranger, ces derniers jours soufflait un vent d’Autan (le vent des fous, le vent qui rend fou) à décorner les boeufs. Fatiguant, très fatiguant…..
Ensuite seulement on peut être heureux.
Heureux d’une année viticole qui s’achève : ce n’est certes pas l’année du siècle, mais les vins semblent très fruités, et on l’aime déjà, ce millésime en devenir.
Heureux également du travail accompli : c’est loin d’être parfait, mais chacun a essayé de bien faire. C’est sûr, on essaiera de faire encore mieux l’année prochaine.
Nous ne reprendrons pas l’argumentaire déjà développé (voir Vendanges 2012: c’est parti!). Pourquoi ne pas redire plutôt les mots du poête (Baudelaire) déjà mis en exergue sur l’étiquette de notre cuvée l’Âme :
“Je sais combien il faut, sur la colline en flammes,
De peine de sueur et de soleil cuisant ,
Pour engendrer ma vie et pour me donner l’âme…”
Bon, assez philosophé, il va falloir maintenant s’occuper des vins en cave, et préparer le repas de fin des vendanges. La tradition, ça a du bon!
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